Image
/sites/default/files/styles/medium/public/pictures/2020-01/ideolegis_Distant%20Artboard.jpg?itok=Yj4Ck07Y
Description

IdeoLegis s'appuie sur une dizaine d'intervenants pour réaliser des articles et des notices pédagogiques à titre ponctuel.

Surname
IdeoLegis
Name
STAFF
Twitter
IdeoLegis
Twitter Embed
Off
Accessible publiquement
On
specializations
Soumis par IdeoLegis le jeu 13/02/2020 - 20:03
Finance de marché
Trading

L’arbitrage sans risque de marché est un arbitrage dénué de risque directionnel et de risque inhérent à un évènement boursier. Ces arbitrages sont dits « sans risques exogènes ». 

Il s’agit d’arbitrages - le plus - exhaustivement couverts. Selon ABC Arbitrage, institution spécialisée dans cette activité, le protocole de convergence répond, dans ce cas, à un « calendrier de réalisation immuable ». 

 

Opportunités d’arbitrage par convergence mécanique

Un arbitrage par convergence mécanique naît d’une différence de prix injustifiée entre deux actifs donnant droit au même sous-jacent. Cependant, à la différence de l’arbitrage à clauses suspensives (ou à risques exogènes), cette différence est directement exploitable et l’issue de l’arbitrage est connue avant même sa mise en place. 

Parmi les stratégies de convergence mécanique usitées par les professionnels de l’arbitrage, nous trouvons les arbitrages sur augmentation de capital, les index arb (arbitrage indiciel), le carry, l’arbitrage de place et l’écart de jouissance entre les actions nouvelles et anciennes. 

 

Exemple 

Une société décide d’augmenter son capital: Les titulaires d’actions anciennes peuvent exercer leur droit préférentiel de souscription (DPS) pour souscrire aux nouvelles actions. Souvent, l’émetteur propose une décote à la souscription pour inciter les titulaires d’actions anciennes à opter pour l’exercice de leur DPS. 

Une technique permettant de capturer cette éventuelle décote est de recueillir sur le marché le maximum de DPS détachables afin de souscrire aux titres nouveaux, tout en vendant les actions anciennes. Lors de la réalisation de l’opération, les pressions acheteuses sur les actions nouvelles et vendeuses sur les actions anciennes feront mécaniquement converger le titre vers un point d’équilibre. 

Cette stratégie n’est rentable que si le coût d’exercice de ses DPS maintient les actions nouvelles à une valeur inférieure aux actions anciennes. De surcroît, l’arbitragiste devra veiller à prendre en compte les frais liés au prêt-emprunt, indispensable pour « shorter » les actions anciennes.

 

Risques 

Ces arbitrages ne sont pas dénués de risques. Le plus souvent, il s’agit des risques opérationnels inhérents à l’arbitragiste lui-même (erreur dans la couverture ou dans les calculs) ou à l’infrastructure marché dans laquelle il évolue (Défaillances d’un dépositaire ou d’un autre intermédiaire).